Les Emotions

Définition de l’émotion

Une émotion est un trouble ou une agitation passagère provoquée par la joie, la peur, la colère ou la tristesse. C’est aussi une perturbation psychique ou mentale où sont abolies les réactions adaptées à une situation, cest à dire que sous une émotion on réagit toujours dans l’urgence, sans réfléchir. Une émotion est un sentiment et des pensées, des états psychologiques et biologique particulier. L’esprit émotionnel est beaucoup plus rapide que l’esprit rationnel de l’ordre de quelques milli secondes. Les actions de l’esprit émotionnel sont accompagnées d’un sentiment de grande certitude.

L’intervalle entre ce qui déclenche une émotion et l’action est quasi instantané = situation d’urgence. Une émotion est un mouvement vers le dehors qui naît à l’intérieur de soi. Est un mouvement de soi vers l’extérieur, une réaction au monde extérieur : Vient de motere mouvoir et ex à l’extérieur L’émotion met en mouvement et Donc elle permet l’action Une sensation qui nous dit qui nous sommes et qui nous met en relation avec le monde. Elle nous informe sur le monde plus rapidement que nos déductions. Elle nous met en relation avec le monde qui nous entoure car elle parle à l’entourage. Elles nous donnent notre sentiment d’exister au monde par ce qu’elles nous guident sur ce que nous aimons ou détestons. La vie émotionnelle est étroitement liée a la vie relationnelle car le partage d’émotion nous permet de nous sentir proche des autres ( 11 janvier, Charlie Hebdo )

Qu’est-ce que l’émotion ?

L’émotion est un messager : Pour utiliser une image un tantinet rustique, l’émotion est le pigeon voyageur qui prévient le château de l’arrivée d’un danger, afin qu’il puisse actionner son système de défense. Ainsi, vouloir « maîtriser », « contrôler » ses émotions est une idée saugrenue: ce serait comme bousiller le pigeon avant qu’il ait délivré son message. Nous serions alors complétement désarmés face à la situation problématique. Conte du chevalier Il y avait il y a fort longtemps deux rois qui se détestaient, chacun avait son château non loin l’un de l’autre et ils ne cessaient de se livrer bataille . La fille de l’un, princesse, tomba amoureuse de la fille de l’autre, prince. Elle se rendit au château de son père, déguisée en chevalier avec son casque pour lui annoncer la volonté d’épouser le prince. Le roi fou de rage tua le messager sans voir son identité. Lorsqu’il l’eu décapité il lui enleva son casque et constata avec horreur qu’il avait tué sa propre fille ! Ne tuez pas le messager, cela n’empêchera pas la douleur. Les émotions font peur car elles nous confrontent à la réalité que l’on voudrait parfois éviter, alors parfois on préfère la tuer. Le déni des émotions a une fonction : protéger une personnalité construite sous la contrainte et les croyances.

Quel est le rôle de l’émotion ?

Le rôle des émotions est de signifier les événements qui sont importants pour un individu et de proposer le comportement adapté pour les gérer. La sérotonine intervient dans l’inhibition des comportements agressifs et favorise le comportement social. Le prozac agit en bloquant la recapture de la sérotonine et augmentant sa disponibilité au niveau des synapses et donc l’inhibition des comportements agressifs. L’amygdale est la spécialiste des questions émotionnelles. Elle parvient à déterminer nos actions avant même le cerveau pensant ait pu prendre une décision. Il y a un trajet nerveux spécifique entre l’amygdale et le thalamus en court circuitant le néocortex, pour assurer une réponse plus rapide. Comment se comporter face à une émotion
1. Un événement se produit.
2. Nous le percevons – plus ou moins consciemment- comme une menace.
3. Une émotion (peur, colère, tristesse etc.) vient indiquer l’origine de cette menace.
4. Ensuite malheureusement, il ne se passe rien, car nous avons plus ou moins perdu la faculté à lire l’émotion, à en comprendre le message et à traiter le besoin exprimé. Et comme nous ne traitons pas le déclencheur, à chaque situation similaire, il se passe ceci :

  • Un événement se produit.
  • Nous le percevons – plus ou moins consciemment- comme une menace.
  • Une émotion (peur, colère, tristesse etc.) vient indiquer l’origine de cette menace.
  • Par l’identification de l’état de défense, nous déterminons le besoin à combler, véritable origine de l’émotion (et non pas l’événement), qui, du coup, commence déjà à diminuer.
  • L’émotion s’exprime un peu plus fort, l’état de défense s’amplifie. Petit à petit, le stress s’installe.

Comment faire ?

  • Nous élaborons des solutions pour combler le besoin.
  • Nous appliquons ces solutions.
  • Dans des situations similaires, l’émotion diminue au fur et à mesure que nous comblons un besoin, car alors la situation n’est plus perçue comme menaçante.

Quelles sont les 5 émotions de base ?

1. La peur :
Elle nous prévient d’un danger, elle aiguise nos sens mais peut aussi nous paralyser. On ressent de la peur en présence ou dans la perspective d’un danger. La peur est une conséquence de l’analyse du danger et permet au sujet de le fuir ou de le combattre. Les manifestations physiologiques qui l’accompagnent, telles l’augmentation du rythme cardiaque, l’écarquillement des yeux ou la chair de poule, sont dues à la libération d’une hormone, l’adrénaline. Ces modifications physiologiques permettent de réagir vite : le sujet en danger se prépare à fuir ou à combattre, assurant ainsi sa survie. Le terme peut aussi désigner l’appréhension liée à des situations déplaisantes ou à des animaux, on parle alors de phobies. La peur est essentiellement une activation de l’amygdale par un circuit très rapide qui court circuite le cortex moteur ce qui produit des réactions immédiates réflexes en cas de peur qui ne passent pas par la pensée. La peur est très certainement l’une des émotions les plus anciennes du monde animal. Elle concerne souvent le futur, ce qui peut nous arriver La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d’un danger ou d’une menace qui pourrait nous arriver. La peur est un instinct de survie qui permet aux animaux d’éviter des situations dangereuses. Une peur ne se rationalise pas et ne se discute pas. D’un point de vue neurologique, la peur est essentiellement une activation de l’amygdale. La peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. La peur peut aussi provoquer une paralysie momentanée partielle et parfois complète, allant jusqu’à une perte de conscience Au lieu de demander pourquoi as tu peur, ou bien mais non ce n’est rien, dire plutôt : de quoi as tu besoin pour te sentir mieux ?

2. La joie :
L’ émotion de partage de bien être de plaisir. Il faut apprendre à gérer cette émotion l ‘accepter et ne pas la filtrer. Parfois on met en place des filtres qui limitent la joie, en se disant qu’on ne le mérite pas ou bien que ce n’est pas si grand que cela ce qui nous arrive. Ces filtres visent à nous protéger pour éviter une déception mais ils nous empêchent de percevoir complétement la sensation de plaisir lié à la joie.
3. La tristesse

Elle est suscitée par une perte, une déception, une séparation, et elle est une étape indispensable du deuil, elle nous donne le temps de dire au revoir. La vraie tristesse a une fonction positive contrairement à la dépression. Elle nous accompagne durant les 5 phases de deuil décrit par Mme KUBLER ROSS La tristesse fait partie de la vie, la nier nous plonge dans la dépression. Elle possède une racine latine strig : serré, districtus : resserré de partout distictia : détresse La tristesse si elle entretenue et pas soignée peu conduire à la dépression si cela devient un état permanent.
4. La colère :
Elle trouve son origine dans la préparation au combat. Le sentiment d’être menacé en est le détonateur (réaction du système limbique). C’est un sentiment de base qui se manifeste par un courroux, une irritation, une exaspération et constitue une réaction à une situation jugée mauvaise : elle fait suite à une douleur une blessure, un dommage, une frustration, une privation, une humiliation, une honte, une peur. C’est aussi une réaction à la frustration et à l’injustice, elle sert à maintenir nos frontières, elle survient quand nos limites sont dépassées, notre intégrité menacée. Une colère saine est sans jugement sur autrui.

En Communication Non Violente on nous apprend à exprimer notre ressenti dans une situation plutôt que notre colère : « Lorsque tu. Je me sens, ressens J’aurai aimé ou besoin. Je te demande de L’importance de la colère est proportionnelle à l’amour que l’on a pour l’autre et à l’amour que l’on peut recevoir de l’autre. Ne jamais oublier qu’une personne en colère n’est pas une personne qui hait mais une personne en mal d’amour La colère est un sentiment positif, à utiliser avec justesse qui permet d’être considéré, apprécié et aimé.

C’est une ressource d’énergie vitale pour l’individu et l’espèce. Elle nous permet d’accroître notre impact sur les autres et à garantir notre liberté, notre respect, notre place dans des relations humaines aimantes et épanouissantes.

Déverser sa colère ne l’amenuise pas mais entretient la mauvaise humeur. Voici quelques questions destinées à apprivoiser la colère et à profiter de ce qu’elle a de salutaire.

A utiliser soit en dehors de tout sentiment de colère pour mieux se connaître, soit sous l’émotion pour explorer le message qu’elle nous envoie:

Et vous, qu’est-ce qui vous met en colère ? Comment réagissez-vous quand vous êtes en colère ? Ces réactions : quels sont leurs bénéfices ? Quels sont leurs coûts ? Qu’est-ce que cette colère vous dit sur vous-même ? Comment y remédier ?

En colère contre ou en colère pour.

En colère contre ne recherche que la confrontation, aucune envie de compréhension de l’autre ni de solution c’est la Catharsis : fait de laisser libre cours à sa fureur

En colère pour permet de trouver une solution et est une voie vers le changement. Dans ce cas nous avons un objectif à atteindre.

5. Le dégoût :
Le dégoût est une émotion de base éprouvée par une personne confrontée à ce dont elle n’a pas le goût. La notion est particulièrement utilisée dans le domaine de l’alimentation. Il permet de nous protéger de diverses maladies ou infections, et agit comme un mécanisme de défense. Il peut être la réponse à une situation ou un acte contraire à notre système de valeurs et que l’on juge immoral. Néanmoins elle peut s’appliquer à toute chose, événement ou objet qu’une personne peut ne pas apprécier du tout:  Odeur, aliments image ou vision de personne.

Cette émotion a des relations avec les notions de bien, de bon et de mal Le dégoût se double donc d’une grande force de conviction qui influence nos comportements. Il joue un rôle important pour nous protéger d’agressions éventuelles.

3 réactions possibles face a l’émotions

La réaction de lutte:
Une personne en lutte se sent énervée, agacée, le ton de sa voix peut d’élever, être cassant, elle va chercher à imposer ses points de vue, quitte à passer en force si nécessaire. Plutôt que de chercher à comprendre elle va exagérer et intensifier « tout va mal »

La réaction de fuite:
Avant toute chose, pour éviter les confusions malencontreuses, la réaction de fuite est très éloignée de concepts négatifs comme « fuir ses responsabilités »: la réaction de fuite est synonyme de mouvement. La personne en fuite s’agite et parfois s’éparpille. L’agitation et la confusion peuvent être aussi bien mentales que physiques. La fuite est caractérisée par l’envie de partir, la recherche de solutions tous azimuts, accompagnées de sentiment d’angoisse ou d’inquiétude.

La réaction de repli:
Le repli se caractérise par des phénomènes de blocage physique et/ou psychologique, de difficulté à s’exprimer, de dévalorisation, accompagnés d’un sentiment de fatigue et de tristesse. Se dissocier du sentiment que l’on éprouve, ne pas être a l’écoute « ce n’est pas grave » On nie une partie de soi

L’émotion est une boussole qui nous indique la marche à suivre, nous donne le sens et la direction vers où aller (le besoin).
Nous devons comprendre le message de l’émotion, en cela elle est positive. la lutte correspond au besoin de reconnaissance. la fuite à un double besoin de sécurité et de liberté. le repli à un besoin de sens, de cohérence.

Le stress est une émotion

Car le stress est la conséquence d’un trop plein d’émotions, pas les émotions en elles-mêmes. Celles-ci sont les messagers de notre cerveau qui, lui, sait très bien ce dont nous avons besoin pour nous sentir bien. Ou du moins mieux, en l’occurrence.

A confondre les deux, nous nous éloignons totalement de ces messages. C’est une peu comme si la médecine se contentait d’un « mal au ventre » pour tout ce qui se passe entre le diaphragme et les jambes. Plus aucune distinction entre un ulcère, une hépatite, un colon irritable, une appendicite etc. Pas besoin d’observer les symptômes, de localiser la douleur, de chercher le vrai problème etc., le diagnostic est ultra simple: vous avez « mal au ventre. »

Lorsque l’expression « je suis stressé(e) » vous vient à l’esprit ou à la bouche, observez-vous: Cette émotion qui vous submerge, c’est quoi, exactement? Quels sont les sentiments qui lui sont associés? Que se passe-t-il dans votre tête? Dans votre corps? A quelle grande catégorie d’émotion se rattache-t-elle: tristesse, peur, colère? Le stress supprime la résistance immunitaire. Les émotions négatives constituent un risque aussi important que l’alcool, le tabac et le taux de cholestérol pour les maladies cardio vasculaires

Car n’en déplaise aux amateurs d’intelligence émotionnelle, les émotions ne se maîtrisent pas, ne se contrôlent pas: elle sont une réponse automatique du système reptilien-limbique à une situation perçue comme problématique. Inversement, l’accueil et l’écoute des messages de l’émotion permettent de prendre des mesures concrètes pour vivre et bosser moins stressés: Dans un premier temps, il s’agit d’apprendre à les reconnaître, et à identifier les situations qui les déclenchent. C’est un peu comme envoyer à son cerveau primitif (c’est là que ça se passe) un accusé de réception: bien reçu, bien noté, merci, je m’en occupe.

Pour cela, commençons par accepter de les ressentir et posons-nous les questions suivantes: C’est quoi, l’émotion que je ressens, exactement? Comment se manifeste-t-elle? Quels signes physiques? Quels signes mentaux? Quels comportements? Les émotions sont donc simplement un miroir dans lequel se reflète nos propres peurs, souffrances, frustrations, autant d’indicateurs de besoins mal comblés. Aussi c’est nous-mêmes qui sommes à l’origine de l’émotion, qui la ressentons face à la situation.

D’autant plus que ces besoins, quand ils sont insuffisamment comblés, génèrent des émotions négatives – peur, colère, tristesse – relativement désagréables dont on se passerait bien. Si ces émotions s’installent dans la durée, le trop-plein mène tout droit au stress ou au burnout. A l’inverse, lorsque nous savons identifier les besoins insatisfaits et mettre en œuvre des plans d’action pour les combler, nous libérons dans notre esprit tout un espace pollué par la frustration et le stress de ces besoins négligés. Nous sommes alors plus sereins, et disposons de plus d’énergie à investir dans les projets qui nous tiennent à cœur, plutôt que de la gâcher dans des tentatives L’émotion est un signe de reconnaissance Elle peut être verbale / non verbale : les gens expriment rarement leur émotion par des paroles mais plutôt par des attitudes c’est à dire un comportement.

Comment être bien avec soi-même et avec les autres ?
Comment avoir des relations positives avec nos proches ?
Comment sortir des échanges négatifs qui font si mal ?
Comment savoir dire ce qui va, mais aussi ce qui ne va pas sans blesser, rejet?

Nos relations quotidiennes au travail, en famille, avec les amis…. nous apportent un lot de difficultés, de désillusions, de frustrations… là où nous attendons équilibre, richesse, satisfaction. Beaucoup de gens souffrent de ne pas être reconnus

La bonne gestion des signes de reconnaissance nous permet de mieux vivre notre vie au quotidien. En particulier refuser tout ce qui ne nous enrichit pas et tous les signes de reconnaissances négatif et inconditionnels en particulier. Nous pouvons réagir face à un tel jugement par une phrase du type « C’est ton avis et je ne le partage pas »

Les signes de reconnaissance sont omniprésents dans notre vie et nous ne pouvons pas les ignorer. Bien vivre sa vie c’est apprendre à bien gérer ces signes afin que nous ne soyons jamais en pénurie mais non plus jamais étouffé par des signes de reconnaissances négatifs.

Vous existez à partir du moment où vous décidez de vous reconnaître : n’attendez pas des autres, ce que vous pouvez faire vous-même

Les mots sont l’expression de la pensée rationnelle, 90% des messages affectifs sont non verbaux. L’émotion peut être Positive/ négative L’émotion peut être Conditionnelle/ inconditionnelle Il faut accepter, refuser, demander, recevoir, et donner des signes de reconnaissances.

L’élastique : lorsqu’une émotion est disproportionnée par rapport à une cause elle ne concerne pas le présent mais est reliée comme par un élastique a une situation passée non résolue, elle nous ramène à une situation douloureuse du passé. Il faut remonter le fil des émotions jusqu’à la première fois ou nous avons ressenti cette émotion et traiter cette situation dans le passé pour détacher l’élastique.

Conclusion

Apprendre à gérer ses émotions c’est apprendre à gérer sa vie et de devenir le conducteur du véhicule plutôt que le passager des émotions qui nous entraîneraient vers des actions que nous ne souhaiterions pas. Apprenons à trouver le message de chaque émotion et en particulier le besoin à satisfaire qui se cache derrière une émotion. Ainsi nous serons dans la satisfaction du besoin et donc dans le bien être.

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